Le projet

Une passion ancienne

Mon approche du vin s’est bien sûr faite par la dégustation; elle m’a conduite à fréquenter différents stages (J.M. Quarin à Bordeaux, Université du Vin de Suze la Rousse...).

Très rapidement, j’ai éprouvé le besoin d’en savoir plus:
  • D’abord en œnologie scientifique (vinification, études des arômes, des tanins) me conduisant à réétudier les bases fondamentales (biochimie, microbiologie...); c’est à la faculté d’œnologie Jules Guyot de Dijon que j’ai finalisé ces acquis en 1999 (diplôme de technicien en œnologie).
  • Puis, tout naturellement, par l’obtention d’un brevet professionnel viticole en 2001 au lycée viticole de Beaune.


Dès lors, ma carrière chirurgicale touchant à sa fin, j’ai pu partir en quête de mon projet.



Coup de cœur nº1

Le hasard existe-t-il ?

C’est d’abord la région vers laquelle mes recherches ont porté, et très vite mon choix a oscillé entre Minervois et Corbières orientales.

La découverte d’une maison modeste mais avec un certain cachet dans un village proche de Narbonne avec son jardin exotique, a été le premier jalon de cette quête.


Coup de cœur nº2

Lors d’une promenade sans but précis, au printemps 2007, un coteau proche du village m’a immédiatement séduit par l’harmonie qu’il dégageait : les vieilles vignes (certaines centenaires), les différentes ocres du sol, les contrastes colorés de la garrigue, les paysages alentour, tout concourrait à rendre ce lieu intemporel et pour tout dire magique.

Son propriétaire, qui le bichonnait depuis près de 30 ans, et avec qui j’engageais la conversation, m’apprit qu’il souhaitait s’en séparer.



Coup de cœur nº3

Enfin restait à trouver un chai.

C’est en 2009 que j’ai trouvé une ancienne remise agricole en pierres, dont la transformation a pu se faire en 2010 : nouvelle porte, chaulage des murs, réalisation d’une dalle...



Achat de matériel

Le souhait de supprimer toute trituration des raisins et des jus a guidé l’achat de différents matériels. Vendanges manuelles en cagettes  – tapis de vendanges – pressoir hydraulique vertical de 5 hl – pompe péristaltique.

Par ailleurs, achat d’un égrappoir-fouloir adapté pour les cagettes – de cuves en inox de 30 à 35 hl – un groupe de froid – de barriques stockées dans un petit chai climatisé.

En 2013, installation d’une régulation thermique sur les cuves et dans le chai à barriques.